Ce n’est pas un poisson d’avril…
Suite à la mise en iigne de l’article « L’aviation légère criminalisée ? », un mail a été reçu ce matin à 6h56, adressé à la rédaction par Bruno Gallerani, président du club ULM Skylac et président du Comité régional ULM Auvergne Rhône Alpes, organisateur d’une réunion d’information samedi 29 mars à Annecy à destination des pratiquants de l’ULM. Exprimant son « profond mécontentement concernant l’article publié sur Aéroweb (sic), intitulé « L’aviation légère criminalisée » (Ndlr : il manque le point d’interrogation dans le titre…), qui fait référence à la réunion que notre club Skylac a organisée le 29 mars 2025″.
Il est reproché la publication du nom du responsable de la circulation aérienne à Annecy ainsi que sa photo utilisée sans son consentement préalable. Il est ainsi demandé de « bien vouloir retirer immédiatement le nom et la photo et de publier une rectification indiquant que ces informations ont été utilisées sans autorisation ». En conséquence, la photo en question a été supprimée à 7h30.
Par contre, même si la réunion était prévue sur inscription, elle fait partie du domaine public, avec une volonté au niveau des intervenants d’atteindre un maximum de pilotes et donc, tenir secret l’identité d’un intervenant n’est pas conforme à la pratique générale en presse, sauf mention expresse clairement exprimée, ce qui n’est pas le cas (cf. « carton » d’invitation en ouverture).
L’argument développé dans le mail reçu – « Nous vous prions également de prendre les mesures nécessaires pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent à l’avenir, car à terme nous aurons des difficultés à obtenir la présence d’intervenants de qualités à nos séminaires sécurité des vols » – n’est donc pas recevable. Le relais des propos tenus ce jour-là n’a rien de négatif et ne porte pas préjudice à la personne, ce point n’est d’ailleurs pas mentionné dans le mail. Pour avoir relayé par le passé des propos entendus lors de réunions similaires avec des représentants du BEA, de la DSAC, de la DGAC… et en citant le nom des intervenants et leurs titres, le problème ne s’est jamais posé ! CQFD. ♦♦♦