…et ce dans l’indifférence générale.
On le sait depuis au moins 2022, des menaces pèsent sur l’avenir de Salon-Eyguières où le maire a imaginé un projet pharaonique de l’aérodrome sans concertation avec les usagers, avec un projet déconnecté de la réalité. Avec la destruction des installations actuelles pour de nouvelles luxueuses mais sans évoquer les modalités de relogement pour les associations déjà implantées sur la plate-forme, ces dernières craignent de pâtir de la démesure du projet de la mairie.
De relations tendues en relations tendues entre usagers et mairie au fil des années, l’épisode suivant a été – toujours sans la moindre concertation au préalable avec les usagers – la décision en janvier dernier du maire, élu depuis 2008, de fermer le terrain jusqu’au 31 mars 2025, après s’être fait débouté par le tribunal dans un dossier concernant la gestion de l’aérodrome. De plus, après un simple Notam, cette fermeture a été « gravée » dans un arrêté ministériel en date du 8 février et ce toujours jusqu’au 31 mars 2025.
Nous sommes le 31 mars et alors que le précédent Notam court encore, le suivant est déjà en ligne, indiquant désormais une fermeture jusqu’au 30 juin 2025, soit près de 6 mois de fermeture décidée unilatéralement par une seule personne – le tout par arrêté préfectoral publié au JORF ce samedi 29 mars ! Ainsi, le maire Henri Pons joue la montre sans qu’aucune action ne l’arrête dans son entêtement. Le journal La Provence – dérogeant à la pratique habituelle d’une presse quotidienne régionale suivant le vent des autorités locales… – lui dresse un portrait d’un « sulfureux maire » dans son édition du 16 février dernier, intitulé « Intimidation, privilèges, gestion opaque »…
On suppose que dans la stratégie anti-démocratique du maire jusqu’au-boutiste, visant à asphyxier les associations aéronautiques locales (avion, planeur, ULM, hélicoptère, aéromodélisme…), il a déjà en tête le Notam suivant. Ce dossier est symptomatique de l’état de l’aviation générale en 2025 en France… ♦♦♦