L’impact des Jeux olympiques et paralympiques sur l’aviation générale en Ile-de-France.
Pour résumer, tout est prévu pour vous pousser à ne pas voler durant les JO si vous êtes basé sur un aérodrome de la région parisienne implanté dans les ZIT et ZRT spécifiques aux JO. Pour rappel, les dates des Jeux olympiques et des Jeux paralympiques sont indiquées sur ce calendrier.
Le déroulement des Jeux olympiques de Paris (JOP du 26 juillet au 11 août 2024) puis des Jeux paralympiques (28 août-8 septembre) en France va en effet apporter un important lot de contraintes au sol (2h30 avant et 1h00 après toute épreuve), sur l’eau (trafic fluvial interdit sur la Seine durant environ les 7 jours précédant la cérémonie pour cause de préparatifs) mais évidemment aussi en vol… Pour l’espace aérien, depuis 2022, la DGAC a piloté le groupe de travail « GT Aérien » dédié aux enjeux spécifiques des JOP sur le trafic aérien et sur sa gestion.
L’armée de l’Air et de l’Espace – via la base aérienne BA 942 de Lyon-Mont-Verdun siège du Commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA) – aura en charge la sécurisation de l’espace aérien et notamment la protection de l’espace aérien de la région parisienne où sont implantés les principaux sites olympiques mais également les sites en régions puisque les villes de Marseille, Lille, Nice, Bordeaux, Saint-Étienne, Nantes et Lyon sont aussi concernées par les JO.
L’AAE coordonnera la lutte anti-drones (LAD) avec les moyens interarmées et interministériels (ministère de l’Intérieur notamment) et la gestion de l’espace aérien avec les utilisateurs commerciaux (compagnies aériennes et d’affaires). Si lors d’une année sans JO, on compte
une dizaine de Dispositifs particuliers de sûreté aérienne (DPSA) pour protéger une compétition majeure ou une rencontre internationale, pour les JO, ce sont plusieurs DPSA qui seront mis en place.
Les drones constituent la menace principale mise en avant par les autorités, notamment l’usage simultané de plusieurs drones. Si l’on en croit le ministre de l’Intérieur, 20 drones jugés « malveillants » auraient été détectés et interceptés à proximité de stades lors de la Coupe du Monde de rugby qui a servi de terrain d’entraînement fin 2023 – stades, fan-zones, terrains d’entraînement, hôtels des différentes équipes étaient alors interdits de survol par des drones.
Les moyens prévus pour « neutraliser » les drones vont des radars spécialisés dans la détection d’objets de faible taille à basse hauteur aux systèmes de détection pour localiser
les émetteurs, mais aussi la mise en place d’opérateurs équipés de fusils brouilleurs d’ondes ou des hélicoptères avec des tireurs à bord ou encore des drones anti-drones. La lutte anti-drones sera gérée depuis un centre d’opérations implanté à Saint-Denis. Si le DPSA mis en place chaque année pour le défilé militaire du 14 Juillet à Paris couvre une période de 20 heures et si la Coupe du Monde de rugby a enregistré 200 heures de surveillance et de lutte anti-drones, pour les JO, cette durée devrait atteindre 4.000 heures réparties sur plusieurs sites.
Ces jours-ci, passés et à venir, DGAC et AAE ont pris leur bâton de pèlerin pour aller expliquer aux usagers de l’aviation générale basés en région parisienne les conditions prévues durant les Jeux olympiques et les Jeux paralympiques.
Cérémonie d’ouverture
On le sait depuis mi-novembre 2023, avec le courrier initial du patron de la DGAC, la cérémonie d’ouverture des JO sur la Seine à Paris (le vendredi 26 juillet entre le pont d’Austerlitz et le pont d’Iéna, jauge limitée à 326.000 personnes autorisées) entraînera une interdiction de vol dans un cercle de 150 km (80 nm) centré sur Notre-Dame. Il s’agira d’une « No Fly Zone » (zone d’interdiction temporaire stricte, d’un rayon de 150 km et sans limite d’altitude !), ce pour tout aéronef de 18h30 à minuit. Dans les faits, les perturbations du trafic commercial interviendront en amont car des régulations de trafic aérien seront en vigueur dès 17h00 sur les aéroports parisiens.
Lors des épreuves
Dévoilée sur ce site en janvier dernier, une carte des ZIT et ZRT (ci-dessous) durant les JO n’en était alors qu’au stade du projet. Désormais, la réalité est bien confirmée (un plafond est descendu du FL195 au FL125 ce qui ne change rien pour les VFR). Le SUP-AIP ne sortira que le 2 mai prochain.
Pendant toute la période des JO du 22 juillet au 11 août et du 26 août au 8 septembre, ces ZIT et ZRT seront… actives H24. À la verticale de Paris, deux ZRT Owl (Hibou) sont prévues, la Low (FL135 au FL155) et la High (FL175 au FL195) pour le survol de drones. Ces deux ZRT se trouvent à l’intérieur d’une ZIT baptisée Coubertin (« L’essentiel n’est pas de gagner mais de participer » !) allant du sol au FL195. Dans cette ZIT se trouvent Lognes, Le Bourget, Enghien-Moisselles, Beynes, Chavenay-Villepreux, Saint-Cyr-L’Ecole, l’héliport de Paris et Toussus-le-Noble. Enfin, une ZRT englobe le tout, du sol au FL195. Elle rajoute à la liste des terrains : Pontoise, La Ferté-Alais, Melun-Villaroche, Meaux-Esbly, Le Plessis-Belleville et Persan-Beaumont. La nouvelle carte est la suivante…
Au niveau des modalités de mise en oeuvre du dispositif applicable durant les JO 2024, sont prévus :
1) mise en place de trajectoires d’entrée et de sortie des ZIT/ZRT avec :
– Identification des vols entrants (en vert) et sortants (en rouge) par code transpondeur pour le suivi des vols en temps réel,
– Contact radio obligatoire,
– Détachement de liaison AAE sur… chaque aérodrome.
2) Mise en place d’un réseau local de confiance sur chaque aérodrome avec :
– Des personnes proposées ou représentatives des entités aéronautiques des aérodromes concernés,
– Rôle d’information aux usagers et de compte rendu aux autorités d’événements inhabituels,
– Programmation des vols proposés au niveau local,
– Centralisation du point de contact,
– Présence permanente d’un membre du réseau local sur l’aérodrome.
Il s’agit donc « d’intermédiaires » locaux, à poste fixe, devant servir d’interface entre les usagers et les autorités, via le Centre de coordination civil-militaire des opérations aériennes (C3MOA).
3) Planification et suivi des vols avec passage aux fichiers des usagers de l’espace aériens (pilotes et… passagers) : avec l’agenda suivant…
– 2 mois avant les JO : demande d’agrément pour les pilotes et aéronefs basés, pour évaluation en amont avec couleur affectée en retour (code couleur : vert, jaune, rouge, écarlate),
– Au minimum J-7 avant chaque vol d’aviation générale : dépôt de l’intention de vol auprès du réseau de confiance de l’aérodrome,
– J-4 avant… chaque vol d’aviation générale : envoi de la liste des vols par le réseau de confiance, pour vérification par la GTA et le C3MOA,
– J-1 : retour C3MOA sur vols autorisés
– Jour J de réalisation des vols : vérification par les réseaux de confiance et la GTA et suivi en temps réel par le C3MOA.
Pour les vols depuis ou vers des aérodromes de l’aviation générale, sont prévues les modalités suivantes :
– PPR obligatoire pour tous les aérodromes,
– Dépôt d’un plan de vol obligatoire,
– Contact obligatoire avec le contrôle aérien en ZIT
– Suivi des itinéraires Arrivée/Départ obligatoire, avec transpondeur (avec les flux Arrivée et Départ séparés, pour raison de sécurité et capacité, et utilisation de repères aisément identifiables).
– Pas de liaison directe entre aérodromes des ZIT/ZRT, pas de vols locaux dans les ZRT/ZIT (entrée/sortie uniquement),
– Tours de piste possibles, en fonction de la capacité,
– Pour les avions basés au départ de terrains dans ZIT/ZRT : en cas de vol avec escale et embarquement de passagers hors ZIT/ZRT : fourniture lors de l’intention de vol des datas de la (ou des) personne(s) embarquée(s) lors de l’escale,
– Vols IFR uniquement à Melun, Pontoise et Toussus,
– Vols d’initiation, découverte, baptêmes, frais partagés, solo en formation initiale à l’arrivée ou au départ sur les aérodromes situés dans les ZIT/ZRT : uniquement si programmés et déclarés à J-7. Sinon ils seront interdits.
– Pour les vols d’aéronefs basés à l’extérieur des ZRT/ZIT :
a) Passage par Melun ou Pontoise, pour contrôle par la GTA,
b) Exception : arrivée directe en IFR vers Toussus,
– Activité suspendue sur les terrains non contrôlés en ZIT (Beynes, Chelles et Enghien)
– Activité suspendue en dehors des horaires ATS sur les terrains en ZIT (Lognes, Toussus, Saint-Cyr, Chavenay),
– Suspension des activités par l’autorité préfectorale pendant les épreuves, pour les terrains avec épreuves dans la circulation d’aérodrome (Toussus-le-Noble et Saint-Cyr-l’Ecole),
– Opérations VFR en avion interdites au Bourget,
– Dans la ZRT, activité possible hors horaires ATS,
– Présence d’appareils militaires en charge de la sûreté aérienne (Fennec, PC21, etc.).
– Accès à Paris-Issy-les-Moulineaux (héliport) et utilisation d’itinéraires dérogatoires pour hélicoptères : uniquement pour les hélicoptères basés à LFPI et les vols dérogatoires (services publics, vols JO, etc.). Certaines portions d’itinéraires pourront être fermées
Dans son courrier en novembre dernier, Damien Cazé, patron de la DGAC, l’annonçait déjà. « Les terrains d’aviation générale situés proches d’épreuves, comme Toussus-le-Noble et Saint-Cyr-l’Ecole seront particulièrement affectés, sur des périodes néanmoins les plus réduites possible ».
Un point fait le 1er mars par le ministère de l’Intérieur confirme bien l’impact des JO sur ces deux aérodromes, avec des cartes peu précises (document en téléchargement plus bas) mais suffisamment pour comprendre les secteurs d’accès motorisé (au sol) interdit ou réglementé, qui nul doute concerneront aussi la troisième dimension. Ainsi, du 27 juillet au 11 août, le château de Versailles bénéficiera d’un périmètre de protection pour des épreuves prévues dans le parc du château. Quand on sait que l’étape de base des pistes 29 de Saint-Cyr passe à la verticale du site des JO… Le secteur apparaît encore avec un autre périmètre de protection du 3 au 7 septembre lors des Jeux paralympiques. Sans oublier d’autres sites de compétition à proximité, à Saint-Quentin-en-Yvelines et sur la colline d’Elancourt.
Pour Toussus – dont l’activité avait déjà été suspendue en 2018 lors d’une compétition internationale en extrémité des pistes 25 – des épreuves de golfe des JO sont prévues en deux phases : du 1er au 4 août et du 7 au 10 août, le tout avec périmètre de protection.
Les 3 août (11h00 à 18h15, épreuve hommes) et 4 août (14h00 à 18h45, épreuve femmes), ces deux terrains seront à nouveau concernés par des épreuves cyclistes partant des Essarts du Roi pour arriver à Paris après avoir transité à proximité du Golf national de Guyancourt et du château de Versailles.
Cela devrait encore être le cas pour Saint-Cyr les 10 et 11 août lors du marathon (8h00 à 11h15/11h30 pour les hommes et les femmes, 21h00 à 4h30 pour tous).
Lognes-Emerainville se trouve à proximité d’épreuves sportives (27 juillet au 10 août pour les JO, 30 août au 1er septembre et 6 au 8 septembre pour les Jeux paralympiques), mais en dehors du périmètre de sécurité figurant sur les cartes du ministère de l’Intérieur. Mais ce terrain de l’est parisien se trouve en… pleine ZIT Coubertin.
Pour les « réseaux de confiance » et la procédure d’autorisation des vols, le calendrier suivant est à prendre en compte :
– Publications :
SUP-AIP – Définition des espaces aériens ZIT/ZRT : 2 mai
AIC – Procédures de coordination : 2 mai
Protocole entre acteurs de la 3D
Charte des réseaux de confiance
– a/c M-2 (mi-mai) : demande d’agrément (aéronefs et pilotes, pour vérification par la GTA),
– J-7 à midi : dernier envoi des intentions de vols par les usagers au réseau de confiance, pour analyse,
– J-4 à midi : envoi au C3MOA, par le réseau de confiance de chaque aérodrome, des listes de vols conformes, pour « concaténation » et vérification (centralisé pour les aérodromes ADP),
a) Validation des vols par les organismes des services du contrôle aérien et mise en adéquation des capacités de contrôle dans les espaces aériens d’Ile-de-France,
b) Vérification des accréditations et autres critères de sécurité et sûreté au sein du C3MOA,
c) Priorisation des vols si nécessaire.
– J-1 à midi :
a) envoi de l’autorisation de vol pour le jour J aux usagers,
b) envoi au réseau de confiance et aux centres opérationnels aéronautiques de la liste complète des vols autorisés pour le jour J avec les éléments à suivre (PPR, créneau, catégorie/couleurs…),
– Jour J : vérification du déroulement du programme de vol planifié. Gestion des imprévus et suivi de l’évolution de l’identification des menaces.
En bonus et/ou pour aller plus loin…
Quelques éléments de réflexion sur l’organisation des JO…
– Le budget de l’événement se chiffrerait à 4,397 milliards. Fin 2022, ce budget avait été augmenté de 400 millions. L’Etat et les collectivités avaient alors ajouté 111 millions d’euros de leur côté. Le budget du COJOP (comité d’organisation) est annoncé comme « quasi entièrement privé, composé des recettes de billetterie, de celles des sponsors et d’une contribution du comité international olympique (CIO) » soit à 96%. Additionné avec le budget de la Solideo (société de livraison des ouvrages olympiques) évalué à 4,4 milliards (dont 1,7 milliard d’argent public soit Etat et collectivités), le budget des JO atteindrait 8,8 milliards d’euros au total contre 6,6 milliards programmés en 2017. Certains coûts assumés par l’Etat n’étaient pas encore connus fin 2023. Pour la Cour des comptes (janvier 2023), « cette présentation, qui mélange des dépenses publiques et des dépenses privées de diverses natures, repose sur des périmètres conventionnels qui ont évolué et ne sont en tout état de cause pas représentatifs de l’ensemble des dépenses réellement engagées ». Ne sont pas pris en compte les coûts liés à la sécurité, pas plus que les coûts des transports, de santé et certaines exonérations fiscales. En 2021, les JO de Tokyo ont coûté 12 milliards d’euros, soit le double du projet initial.
– En cas de canicule cet été, le calendrier des épreuves sportives pourrait être modifié. Le comité d’organisation des JO sera en contact au quotidien avec les équipes de Météo-France pour anticiper ce type de phénomène…
– Les moyens mis en place pour sécuriser le parcours de la flamme olympique coûteront 1 million d’euros. Une « bulle de sécurité », constituée de 100 policiers et gendarmes, est prévue autour de la flamme olympique durant son relais en métropole – 65 villes-étapes sur 400 villes traversées du 8 mai (Marseille) au 26 juillet (Paris) ! De plus environ 100 agents seront placés à l’avant et à l’arrière du convoi pour éviter « toute forme de désordre public ».
– Selon une estimation du COHOR (l’association coordonnant des créneaux horaires sur les aéroports français), environ 900 vols commerciaux seront annulés sur la seule journée d’inauguration (26 juillet) pour protéger la cérémonie. Le créneau devant durer 5h30 supprimera ainsi 160.000 sièges d’avions de ligne (environ 550 pour Paris-CDG et 350 pour Paris-Orly, le solde pour Paris-Beauvais), le tout en pleine période touristique.
– L’Élément Air de Contrôle de l’Aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle (EACA), unité rattachée à la BA110 de Creil, assurera la mission de police du ciel H24 et 7 jours sur 7 pour le secteur allant d’Orléans à Reims. Suite aux JO, des renforts ont été prévus avec la formation fin 2023 d’instructeurs du Centre d’instruction du contrôle et de la défense aérienne (CICDA) pour mieux appréhender la maîtrise des flux de trafic aérien parisien et les spécificités de cet environnement complexe.
– L’impact économique des JO n’est pas certain d’être positif… La France, et notamment Paris, représentant généralement la première destination touristique au monde chaque été, certains acteurs craignent que des touristes évitent la capitale en 2024 pour ne pas subir les contraintes liées aux JO (augmentation des prix de l’hébergement, de la restauration et des transports, difficultés au niveau des transports avec dégradation des conditions suite aux réseaux sur-fréquentés). L’Office du Tourisme et des Congrès de Paris a indiqué que le prix moyen pour une nuit d’hôtel pendant les JO a augmenté en moyenne de 314% par rapport à l’année 2023, et encore plus pour le milieu de gamme constituant l’essentiel de l’offre hôtelière en région parisienne… L’impact positif des JO sur le tourisme restera a évaluer car ils se déroulent en pleine saison touristique et non en complément… Par ailleurs, les Jeux paralympiques se dérouleront en même temps que la rentrée scolaire, avec un chassé-croisé attendu sur les routes et dans les transports en commun.
– Contre un « engagement à 100 % » tout au long des JO, les forces de l’ordre bénéficieront de primes individuelles allant de 1.000 € à 1.900 € pour les personnels affectés à Paris et en Île-de-France. Le compte épargne-temps sera « déplafonné à hauteur de dix jours supplémentaires » et le ministre de l’Intérieur a assuré mettre « tout en œuvre pour que les heures supplémentaires soient défiscalisées ». Une enveloppe de 500 millions d’euros devait ainsi être débloquée afin de répondre aux attentes des forces de l’ordre pour leur mobilisation lors de l’événement, le tout après …plusieurs « rassemblements » devant des préfectures ou des commissariats. Des syndicats ont réclamé des primes pour tous les agents jusqu’à 2.000 € et un accompagnement social (garde d’enfants).
– Les deux syndicats majoritaires des contrôleurs aériens (SNCTA et UNSA-ICNA) ont accepté de ne pas faire grève pendant toute la durée des JO en échange de primes revalorisées ! Le tout signé avec la maison-mère (DGAC) après négociations pour cette « trêve olympique » à raison de +4,68% pour les contrôleurs, +4,5% pour les ingénieurs électroniciens et techniciens, ingénieurs assurant la maintenance des systèmes, +2,5% pour les techniciens supérieurs des études et de l’exploitation, +1,5% pour les ingénieurs des études et de l’exploitation.
– Vues les multiples contraintes prévues pour leurs salariés, nombreuses sont les sociétés franciliennes incitant, voire obligeant, leur personnel à prendre leurs vacances estivales en même temps que les JO. Le gouvernement invite à télétravailler. Avec un risque avéré d’engorgement de certaines lignes de métro et de RER, il faudrait que les Franciliens restent chez eux pendant les JO !
– Pour tenter d’anticiper les difficultés de déplacements par les transports en commun ou par la route, un site est prévu :
https://anticiperlesjeux.gouv.fr/
Bons vols ! ♦♦♦
En téléchargement, le point du ministère de l’Intérieur au 1er mars.
JO1erMars24