Rappel du volume de parachutage à la verticale d’un centre de parachutisme.
Certains terrains connaissent une activité parachutiste et ainsi constituent une « menace » à gérer lors d’un vol car il n’est pas imaginable d’effectuer une verticale des installations sans un contact radio au préalable, pour confirmer ou non l’activité en cours. Une carte interactive publiée sur le site de la Fédération française de parachutisme (FFP) permet de localiser les centres école en France.
En mars 2004, la FFP avait diffusé une « note technique », signée de Jean-Marc Seurin, directeur technique national (DTN), concernant le « volume de parachutage ». Définissant les « dimensions de l’espace aérien engagé par les parachutistes en évolution en chute libre et en descente voile ouverte », cette note reste d’actualité.
Elle précisait alors que quel que soit le type de saut (école, loisir, compétition), « le volume dans lequel s’inscrit la totalité des évolutions des parachutistes ne dépasse jamais deux miles nautiques (2 nm) de rayon de 7.500 ft/sol jusqu’au niveau de vol FL155 ». En dessous de 7.500 ft/sol, le volume dans lequel s’inscrit la totalité des évolutions forme « un tronc de cône de 2 nautiques de rayon à 7.500 ft et d’un demi-nautique de rayon au sol ».
Certains cas particuliers étaient mentionnés tels le centre de Brienne-le-Château dont la zone de saut monte jusqu’au FL195 et donc générant un volume de 10 nautiques de diamètre. Quelques sauts ponctuels (records notamment) peuvent également entraîner des sauts au-dessus du FL155 mais cela fait alors l’objet d’un Notam. Il faut sans doute prendre désormais en compte la finesse permise par l’usage des « jumpsuits » en chute libre. ♦♦♦
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