Communication de la FFPLUM sur la reprise des vols en ULM.
Suite aux recommandations mises en ligne ces derniers jours sur son site et les réactions de certains pilotes découvrant qu’il n’était pas recommandé de revoler si leur base se trouve dans un département codé « rouge », la FFPLUM précise ce soir sa position. Elle rappelle que « le cadre juridique n’est toujours pas connu et c’est normalement à partir du 7 mai que l’on connaîtra précisément les conditions qui s’appliquent dans les départements concernés ».
« En droit et en l’état des textes, les choses seront relativement simples à compter du 11 mai : tous les vols de loisir quelle que soit la classe d’ULM, pourront reprendre sans contrainte autre que celle de ne pas s’éloigner de plus de 100 km de son domicile (Ndlr : et non pas 100 km de la base). Aucune attestation de déplacement ne sera nécessaire pour autant que l’on évolue dans ce rayon de 100 km. En l’état, aucune disposition légale n’a traité de la faculté ou de la restriction de pénétration d’une zone verte dans une zone rouge, pour autant que l’on demeure dans un rayon de 100 km de son domicile, le chevauchement n’étant pas traité pour l’heure ».
On notera que la FFA (navigations en avions légers) et la FFVP (circuits de planeurs) ne se sont pas exprimées sur le sujet, pas plus que la DSAC/DGAC. Une prise de position sur le sujet semble difficile à établir avant le 7 mai prochain, semble-t-il. Mais la reprise d’une activité « comme avant » reste très peu probable.
Dans l’attente des précisions règlementaires, la FFPLUM « dans une approche raisonnée, responsable est conduite, en l’état, à livrer les recommandations suivantes : le chevauchement entre les zones ne sera pas conseillé de telle sorte qu’il sera recommandé, en l’état, que chaque pilote n’évolue que dans la zone dans laquelle se situe son domicile. Dans tous les cas, il sera recommandé de mettre en place les dispositions « Covid-19 FFPLUM » induisant des restrictions de vol à deux personnes dans un même espace confiné ».
La fédération ulmiste tient « aussi à sensibiliser tout le monde sur l’effet psychologique de la date du 11 mai dont il faut relativiser la portée. Tout est encore possible et précaire dans un sens évidemment plus restrictif. Dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, les préfets pourraient disposer de pouvoirs très importants. La contrainte des 100 km, les interdictions explicites de certaines pratiques ou de certains espaces sont toujours d’actualité. Il faut aussi avoir à l’esprit que des petits signaux faibles (accident, manque de civisme, etc.) peuvent avoir un effet très important sur l’ensemble de nos pratiques. Il va falloir accompagner la remise en vol avec beaucoup de prudence ». ♦♦♦