La masse maximale passera cet été à 570 kg avec le cumul des flotteurs et du parachute intégral.
Le 4 juillet 2018, le Parlement européen adoptait un nouveau règlement introduisant la possibilité pour les Etats membres d’augmenter les masses maximales des ULM biplaces à 600 kg pour les versions terrestres et 650 kg pour les hydravions, la vitesse minimale de vol pouvant passer à 45 Kt. Un mois plus tard, la FFPLUM dévoilait les valeurs retenues en France, après des discussions menées entre la fédération et l’administration française.
Pour la France, la vitesse minimale de 35 Kt demeure identique, la masse à vide pouvant passer de 328,5 kg à 340 kg, la masse maximale au décollage passant de 495 à 545 kg mais sans la possibilité de cumuler la masse des flotteurs et celle du parachute intégral, pourtant un équipement qui a démontré son utilité…
Constatant que les attentes des utilisateurs d’hydro-ULM n’étaient pas prises en compte, l’Association française de l’hydraviation (AFH) a pris contact en septembre dernier avec la Direction de la Sécurité de l’Aviation civile (DSAC) pour donner ses arguments et évoquer les besoins spécifiques des aéronefs ultra-légers aptes à décoller sur l’eau.
Un compromis a ainsi été trouvé. La prise en compte du parachute a été validée et les masses revues en conséquence, soit une masse à vide maximale de 381 kg pour 570 kg à la masse maximale. Par ailleurs, la Vs0 passera de 35 à 38 Kt. Le texte est à la signature et l’entrée en application attendue pour cet été, précise l’Association française de l’hydraviation. ♦♦♦
Photo © AFH
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