Récupération de warbirds japonais dans les îles Solomon.
A la fin de la Seconde Guerre mondiale, de nombreux avions militaires ont été démantelés après leur retrait du service, les forces aériennes n’ayant plus besoin d’autant d’appareils et de pilotes en temps de paix. Des derniers exemplaires de chasseurs à hélices ont été vendus à des pays sur différents continents tandis que les ex-forces aériennes utilisatrices de ce matériel passaient à l’ère du jet.
Les avions des nations vaincues ont été ferraillés après l’étude de leur technologie et de leurs qualités de vol, même si quelques rares exemplaires ont su trouver un chemin vers des musées. Mais aujourd’hui, les avions allemands et japonais datant de la période 1939-1945 sont très rares, d’où pour les collectionneurs argentés, la réalisation ces dernières années de répliques à l’échelle 1 de Messerschmitt Me-262 ou Focke-Wulf FW-190.
Pour le Japon, le résultat est encore plus réduit avec une poignée d’appareils sauvegardés dont quelques Mitsubishi A-6M Zero dont un ou deux sont en état de vol. Mais avec les moyens techniques désormais disponibles pour remettre en état un appareil à partir d’une épave et les moyens financiers mis en jeu par de riches collectionneurs, des appareils considérés comme rares ou disparus refont « surface » ces dernières années.
En août dernier, une équipe australienne s’est rendue sur l’île de Balalae, dans l’archipel des Shortland (ïles Solomon), pour y récupérer des cellules ou parties de cellules, notamment de deux ou trois bombardiers japonais Mitsubhishi G-4M « Betty ». Le site, ayant servi de base à la Marine japonaise avec un aérodrome militaire, est resté quasiment inhabité depuis. Des cellules ont déjà été récupérées ces dernières décennies, comme des Aichi « Val » et des Mitsubishi « Zero ». ♦♦♦
Image © Michael Holmesby tirée de la vidéo à visionner sur YouTube…