L’ULM à la française passera très prochainement de 450/472,5 à 500/525 kg pour les biplaces.
Le nouveau texte réglementaire prévu en application par l’EASA courant septembre prévoit que chaque Etat membre peut opter pour une « exemption des règles européennes » concernant les aéronefs non certifiés ayant une masse maximale au décollage entre 450 et 600 kg (650 kg pour ceux équipés de flotteurs). Cette évolution avait déjà été évoquée sur aeroVFR.com
Ainsi, la conception, la production, la maintenance et l’exploitation de ces aéronefs relèveront du champ de compétence national. Patrick Gandil, patron de la DGAC a confirmé par écrit à la FFPLUM qu’ainsi la France compte user de cette exemption pour les aéronefs de masse maximale au décollage de 500 kg (525 kg avec parachute de secours et 545 avec parachute et flotteurs). La vitesse de décrochage maximale restera fixée à 65 km/h. Ces aéronefs seront soumis au cadre réglementaire applicable aux ULM actuellement en France.
Dans le tableau ci-dessous (source FFPLUM), on notera que pour les autogires et les hélicoptères-ULM, la puissance maximale pouvant être installée grimpe à 143 ch. Pour les ULM biplaces (hors paramoteurs et pendulaires dont les règles ne changent pas), la masse à vide sera ainsi fixée à 295 kg (320 kg avec parachute) et la masse maximale au décollage à 500 kg (525 kg avec parachute). Auparavant, les hélicoptères ne bénéficiaient pas de l’excédent de masse permis par l’utilisation d’un parachute intégral… ♦♦♦
Photo © F. Besse / aeroVFR.com