Il y a 70 ans, le Latécoère 631 F-BDRC disparaissait dans l’Atlantique.
L’association Mémoires de l’hydraviation a notamment pour objectif de « rappeler l’épopée du Latécoère 631, plus grand appareil commercial de l’après-guerre, ainsi que le travail des hommes et des femmes qui ont permis d’assurer onze ans d’exploitation commerciale ». C’est dans ce cadre que l’association a déjà réalisé une seconde édition du livre de Pascal Parpaite « L’exploitation commerciale des Latécoère 631 ».
Le 1er août prochain marquera le 70e anniversaire de la disparition du Latécoère 631 F-BDRC dans l’Atlantique le 1er août 1948, cette catastrophe entraînant la fermeture de la ligne d’Air France entre Biscarrosse et Fort-de-France (avec escale à Port-Etienne, Mauritanie), ce, treize mois après sa création le 5 juillet 1947.
Le 31 juillet 1948, le Latécoère 631-06 (F-BDRC), effectuant sa troisième rotation sur la « Ligne des Antilles », avait décollé de Fort-de-France à 15h05 GMT pour Biscarrosse avec à son bord 52 personnes dont 40 passagers. Ce vol devait relier initialement Fort-de-France à Port-Étienne (Mauritanie) où son arrivée était prévue à 7h20 GMT. Le dernier appel radio émis sera à reçu à 0h11 GMT mais l’appareil va disparaître au-dessus de l’Atlantique à 1.400 nautiques à l’ouest de Dakar et à 850 nautiques des Iles du Cap-Vert.
Un dispositif international de recherches va être mis en oeuvre. Le garde-côte américain « Campbell » retrouvera des débris de l’appareil le 6 août 1948 mais il n’y avait aucun survivant. Les circonstances de cette catastrophe ainsi que les indications du rapport d’enquête du BEA sont détaillées dans le livre de Pascal Parpaite.
Mémoires de l’hydraviation diffuse gratuitement une brochure d’une quarantaine de pages sous un format .pdf. Ce document, réalisé par Pascal Parpaite, rappelle avec quelques images inédites l’histoire de cette « Ligne des Antilles » détaillée dans son livre mais en la complétant. Pour télécharger ce document, utiliser ce lien (valable jusqu’au 15 juillet 2018). ♦♦♦
Photos © Mémoires de l’hydraviation