Extraits du rapport sur la sécurité aérienne de la DSAC/DGAC pour 2016.
La DGAC vient d’éditer son rapport sur la sécurité aérienne l’an passé. 2016 restera une bonne année, « parmi les meilleures en termes de sécurité aérienne » même dans le domainede l’aviation générale qui a vu un « retour à une situation proche de la tendance historique après une année 2015 que l’on peut qualifier d’exception, au cours de laquelle s’était produite une augmentation aussi soudaine qu’inexpliquée du nombre d’accidents mortels, d’ULM tout particulièrement ».
En aviation générale, l’année 2016 a vu la notification au BEA de 191 événements en aviation générale et travail aérien, pour des aéronefs immatriculés en France. 25 accidents ont été mortels (7 en avion pour 11 décès, 12 en ULM à voilure fixe pour 15 décès), 2 en planeur pour 2 décès, 1 en ballon pour 1 décès, 0 en hélicoptère et 3 en autogire et ULM classe 6 pour 3 décès).
Le rapport prévice que « plus de 80% des accidents d’aviation générale survenus en 2016 ont concerné des avions ou des ULM à voilure fixe, une proportion qui s’explique notamment par la prévalence de ces deux catégories d’aéronefs dans la flotte française d’aviation générale ». Sur la période 2007-2016, « le nombre annuel d’accidents mortels s’est inscrit en baisse ».
Sur cette période de dix ans, une typologie des accidents a donné naissance à ce graphique.
Ainsi, « sur le long terme, le descripteur le plus fréquemment cité dans les accidents mortels
est la perte de contrôle en vol, loin devant les incendies/fumées post-impact, les impacts sans perte de contrôle et les vols à basse hauteur. Les contacts anormaux avec la piste, les sorties de piste et les pertes de contrôle au sol se retrouvent, eux aussi, dans un nombre relativement important d’accidents : toutefois, il s’agit alors, dans la quasi-totalité des cas, d’accidents sans conséquences mortelles pour les personnes qui se trouvaient à bord ou au sol, les énergies mises en jeu à l’occasion de ces événements étant sensiblement moins élevées que dans les cas précédents » précise le rapport. ♦♦♦
Lien vers le rapport complet.