Et du côté des batteries…
Retour à la première partie.
C’est là que les progrès les plus importants ont été constatés depuis les années 1930 et c’est la que réside le gisement de progrès. Ces progrès rendront utilisables ou non les avions électriques. L’évolution des performances des batteries est résumée dans les schémas suivants…
Les voiturettes de golf utilisent des batteries au plomb et la tesla de sport des batteries lithium polymère contenant 6 fois plus d’énergie.
Durée de chargement
Nombre de chargements (cycles)
Toutefois la quantité d’énergie emmagasinée dans une batterie est notoirement toujours insuffisante… Chaque essai de voiture électrique se termine immanquablement par des considérations sur le style de conduite et le nombre de kilomètres parcourus. Dans l’état actuel de la technique des batteries, une voiture électrique ne peut s’utiliser qu’en ville ou à la rigueur pour de courts trajets sur des routes limitées à 90 km/h. Il faut oublier la routière et l’usage de l’autoroute. Pas de voiture électrique pour partir en vacances ou même en week-end avec la famille…
Sans parler encore d’aviation, sans parler de coûts, sans parler de temps de recharge, il faudrait que les batteries contiennent, à poids égal, 10 fois plus d’énergie que la meilleure batterie actuelle pour qu’un usage routier normal soit envisageable… Il faudra alors de toutes façons penser à recharger chaque soir son téléphone et sa voiture.
Il existe des pistes d’amélioration : la technologie LiPo est la plus répandue, mais des nouvelles générations d’accumulateurs sont désormais disponibles proposant un pouvoir de décharge encore supérieur comme les Li Fe Po4 (batteries nanophosphates). Malheureusement, pour l’aviation, ils sont légèrement plus lourds et surtout très onéreux.
Qu’en est-il donc enfin de l’avion électrique ? Ceci fait l’objet du troisième et dernier volet de cet article… ♦♦♦
Photo © Siemens