Un ULM aux services de différentes missions scientifiques en Amérique du Sud.
Le programme Wings for Science (Des ailes pour la science) lancée il y a quelques années par Clémentine Bacri et Adrien Normier poursuit son cours. Le Virus du premier tour du monde a été remplacé par un amphibie Super Pétrel, permettant d’ouvrir encore plus le champs des missions possibles, en permettant des prélèvements d’eau dans des plans d’eaux isolés, de l’exploration, ainsi qu’une facilité de mise en oeuvre pour les prélèvements atmosphériques – le moteur, situé à l’arrière, ne risque pas de polluer les prélèvements.
A la fin de cette année, le duo a dressé le bilan des dix collaborations scientifiques effectuée en 2016, à savoir :
– glaciologie en Argentine, au profit de Glaciorum (Museo del Hielo Papagonico), avec la modélisation 3D du front de glace Upssala et du pan de mur effondré.
– géographie au Chili pour la Pontificia Universidad Catolica de Chili, avec première exploration d’un lac inconnu en Patagonie et prélèvement de biotopes.
– écologie en Argentine pour la Fundacio Proyungas, avec identification de zones de forte concentration en biodiversité.
– océnographie au Chili pour le Scottish Oceans Institute, avec identification de zones de reproduction des dauphins chiliens.
– qualité de l’eau au Chili avec Cetus, pour localiser des sources de pollution du fleuve Rahué.
– paléontologie en Argentine avec le Museo Paleontologico Egidio Feruglio (Mef), avec modélisation 3D et localisation de fossiles rizolithes.
– conservation au Brésil avec l’APA et l’ICMBio pour des prélèvements d’eau dans des lacs infrachissables et la cartographie de zones forestières.
– volcanologie et archéologie au Pérou avec Huayruro.
– prospection en Guyane française pour la Réserve naturelle Amana avec la cartographie des biotopes dans la savane humide et l’identification d’anciens sites amérindiens.
– biologie et géologie au Surinam avec Green Heritage et fund Suriname, pour documenter l’érosion côtière. ♦♦♦
Photos © Wings for Science