Traditions et héraldique de 1914 à 1918. Tuut savoir sur les insignes des chasseurs, d’hier à aujourd’hui.
Philippe Jourdan, au fil du temps, a compilé les diverses variantes d’insignes de l’Aéronautique militaire, en affinant les classements par périodes, par genres ou origine de la source. D’où l’idée d’en faire un ouvrage en ne retenant que les insignes connus pour avoir été « opérationnels » le 11 novembre 1918, au moment de l’Armistice.
Lors de la Première Guerre mondiale, les premiers insignes ont fait leur apparition dans les escadrilles, peints à la main par les mécaniciens, avec des variantes d’un appareil à l’autre avant que la technique du pochoir ne se répande dans les unités, ce qui n’a pas empêché des divergences au niveau du dessin ou des couleurs. L’insigne fait partie des rites d’une escadrille.
Après quelques pages sur l’historique de l’Aéronautique militaire (sa création, les premières escadrilles, l’organisation militaire et la chronologie des opérations jusqu’en 1918), l’auteur passe en revue près de 300 insignes utilisées par des escadrilles équipées de Salmson, Spad, Farman ou Morane… Chaque insigne est représenté en précisant l’origine du dessin (photo, toile de fuselage, documents) avec son bref historique.
On découvre ainsi la réflexion qui a mené au choix de l’insigne, de l’Escargot pour ironiser sur la lenteur des Farman à la Hache… d’A. Bordage, le commandant de la 33, en passant par des insignes imaginés par des illustrateurs réputés, de Marcel Jeanjean à Benjamin Rabier. Il y est ainsi question de Cigogne, de Coq, de Petit Poucet, du Casque de Bayard, de Cocote, de Chef sioux… autant d’insignes qui ont perduré – tradition oblige – jusqu’à aujourd’hui, avec les mêmes insignes apposés sur les chasseurs de l’armée de l’Air d’aujourd’hui. Cet ouvrage de 120 pages permet d’en connaître l’origine… ♦♦♦
Lien vers quelques pages en exemples.
– L’Aéronautique militaire (1914-1918. Traditions et Héraldique, par Philippe Jourdan. 120 pages. Contact : philjourdan@aol.com