Enquête de la FFA pour argumenter face à l’EASA.
Certaines activités, comme la voltige, le remorquage de planeurs ou le vol en montagne, sont encore régies par les Autorités nationales, alias la DGAC pour la France, en attendant une « reprise en main » du dossier par l’EASA à partir d’avril 2018. Dans le cas de la voltige, pour une fois, la réglementation européenne assouplit globalement les conditions pour obtenir les autorisations de voltige élémentaire et inversée (avion et planeur), une évolution que ne souhaite… pas la Fédération française aéronautique qui compte, avec l’aide de la DGAC, maintenir en place le système actuel.
Par contre, la FFA entend lever un « verrou » prévu par l’EASA, imposant un minimum de 40 heures de vol comme commandant de bord (PIC ou Pilot in Command) à tout candidat souhaitant voltiger. D’où le lancement – par mail dimanche dernier vers des pilotes ayant coché la case « Voltige » sur leurs licences fédérales 2015 ou 2016 et sur son site internet ce lundi – d’une enquête menée par le groupe fédéral ATO voltige.
Son objectif est « de collecter des données statistiques visant à justifier des commentaires portés par la FFA auprès de l’EASA dans le cadre du NPA 2015-20, afin d’argumenter contre l’obligation des 40 heures de PIC à l’obtention du FCL 800. Cette contrainte pourrait-être forte pour la voltige française à partir du 8 avril 2018 » précise l’introduction de cette « enquête ». Dans les faits, il s’agit de faire remonter des exemples de pilotes ayant obtenu leur aptitude à la pratique de la voltige avant les 40 h de commandant de bord.
Seul problème, diffusée dimanche 14 février en soirée par mail puis en début de semaine sur le site internet, cette enquête – pour être utile à la démarche intentée – doit être complétée avant ce soir si l’on en croit le site internet ou avant hier soir si on lit le formulaire ! Cela manque un peu d’anticipation… non ? ♦♦♦
Photo © aeroVFR
Lien vers « l’enquête ».