Pratique de saison à ne pas négliger pour une meilleure veille anti-collision…
Mai-juin est la période des moustiques, moucherons et autres insectes qui viennent s’écraser, sans prévenir, sur le bord d’attaque des voilures mais aussi sur l’hélice, le cône, les entrées d’air, les jambes de train, le pare-brise, etc., notamment dans les basses couches même si on peut les croiser en altitude, après qu’ils aient été « embarqués » par l’air chaud d’une ascendance…
L’inconvénient lié à leur rencontre se retrouvera à la fin du vol, au parking, avec la nécessité de passer un coup d’éponge sur les multiples surfaces impactées. Une abondance d’eau facilite alors leur « réhydratation » puis, quelques instants plus tard, un balayage plus ou moins énergique permettra de retrouver une surface propre, bien meilleure pour l’écoulement aérodynamique.
Les vélivoles qui recherchent la finesse max ne s’y trompe pas, lavant chaque soir les planeurs avant leur rentrée dans les hangars. Tout impact peut en effet créer les jours suivants un excès local d’échauffement et faire vieillir ainsi plus rapidement le revêtement sans parler de l’augmentation de la traînée et la pertubation de l’écoulement laminaire… Les plus exigeants utilisent même des démoustiqueurs, des « racloirs » installés au bord d’attaque des ailes que le vent relatif déplace jusqu’à l’extrémité de l’aile. Un moulinet permet ensuite au pilote de les ramener à l’emplanture…
Pour la sécurité, le plus important demeure le nettoyage des parties transparentes, principalement le pare-brise car sinon, derrière chaque impact, c’est un possible aéronef qui risque de se retrouvé caché à votre vue, avec la création de nombreux « angles morts ». Une bouteille d’eau et le nécessaire pour ce nettoyage sont donc les bienvenus à bord, pouvant servir lors d’une escale. ♦♦♦