Après son atterrissage effectué hier à Mandalay avec Bertrand Piccard aux commandes, à l’issue de son 5e vol (13h30 de vol pour parcourir environ 1.400 km) dans le cadre du tour du monde aux énergies renouvelables, le Solar Impulse 2 (Si2) restera quelques jours sur le territoire de la République de l’Union du Myanmar.
Il s’agit de vérifier d’un côté la cellule et les différents systèmes de l’appareil mais aussi d’attendre de meilleures conditions météorologiques régnant au-dessus du territoire de la République populaire de Chine, où doit se poursuivre le périple du quadrimoteur électrique, avec deux étapes chinoises. La sixième étape, sur les douze que doit compter le tour du monde, devrait être assurée par André Borschberg.
Les durées de vol réalisées pour ces premières étapes n’ont pas dépassé les 24 heures de vol mais les étapes maritimes à venir (Pacifique puis Atlantique) nécessiteront jusqu’à 5 jours de vol non-stop, avec le pilote dormant par courtes périodes de 20 mn, l’appareil étant alors sur pilote automatique, soit des conditions proches de celles utilisées par les navigateurs à la voile évoluant en solitaire.
Si le début du tour du monde s’est fait en accéléré, avec parfois une courte étape au sol avant que le second pilote ne prenne la suite, le périple complet s’étalera sur plusieurs mois, avec un retour à Abu Dhabi, point de départ, prévu en juillet prochain. En effet, l’équipage et l’appareil feront de longues pauses en cours de route, pour participer notamment à différents événements. L’avant-dernière étape n’est pas encore fixée. L’appareil se posera dans le sud de l’Europe ou le nord de l’Afrique… ♦♦♦