Le Flarm est un système anti-collision, commercialisé depuis 2004 et diffusé désormais à plus de 25.000 exemplaires, principalement en Europe et notamment en France où la Fédération française de vol à voile (FFVV) a imposé son usage depuis mars 2013 sur tous les planeurs et remorqueurs de ses clubs affiliés.
Complétant le « voir et être vu », le Flarm assure des alertes de proximité d’un autre aéronef en donnant le gisement et l’étagement (plus haut, plus bas, même altitude). Si les deux « sphères » électroniques de deux Flarm se rapprochent de trop près, avec des trajectoires convergentes pour les aéronefs, le Flarm émet une alerte sonore et ses LED flashent en rouge…
En modèle Flarm ou PowerFlarm (version plus spécifique aux aéronefs motorisés), le système est utilisé par le milieu vélivole mais aussi des pilotes d’avions et d’ULM. Le Flarm contient également dans sa base de données
des obstacles à éviter, comme des pylônes ou des câbles en région montagneuse.
La société suisse le diffusant a annoncé ces derniers jours une mise à jour, gratuite, de son logiciel, concernant tous les modèles de Flarm diffusés par différentes sociétés (LXNav, LX navigation, Garrecht/Air Avionics, Triadis, Ediatec, Flytec/Bräuniger, OzFlarm et d’autres). Cette mise à jour sera diffusée début mars, avec pour objectif d’améliorer l’efficacité du système et de diminuer certaines alertes inutiles, en prenant par exemple en compte le vent. Le nouveau logiciel comportera des alertes pour certaines zones spécifiques (parachutisme, aéromodélisme, drones) et la base de données des obstacles artificiels a été complétée.
La mise à jour est impérative car dans le cas contraire, votre Flarm cessera d’être opérationnel le 31 mars prochain, avec mise à jour annuelle pour avoir la dernière version du logiciel et de la base de données des obstacles.
Par ailleurs, à partir du printemps prochain, un nouveau service intitulé TrackingServer sera mis en place, mettant en connection les Flarm avec une station sol. Ceci pourra permettre par exemple de suivre les différents aéronefs lors d’une compétition ou d’établir une planche des vols, le signal du Flarm permettant de noter les heures de décollage et d’atterrissage. La localisation en continu des aéronefs devrait également faciliter les recherches en complément ou non d’une balise de détresse. ♦♦♦