En novembre 2012, la chambre de commerce et d’industrie de Flers-Argentan – en tant que propriétaire de l’aérodrome, créé en 1973 par la ville – décidait de mettre en vente l’aérodrome d’Argentan pour la somme de 245.000 euros – ce prix reposant sur une « estimation des Domaines » basée sur la surface (24 hectares) et les bâtiments (hangars). L’aéro-club local
– les Ailes argentanaises – apprenait alors la nouvelle par la presse…
La plate-forme, utilisée par l’aéro-club mais aussi des propriétaires privés, des pratiquants du paramoteur et une école d’ULM, dispose d’une piste en herbe de 1.000 m de long, cet aérodrome étant le seul dans l’Orne à être utilisable en VFR de nuit. La plate-forme est par ailleurs non constructible.
Lors de son assemblée générale, lundi dernier, la CCI a annoncé que la ville d’Argentan allait racheter l’aérodrome pour la somme de 150.000 euros. Auparavant, plusieurs investisseurs privés s’étaient intéressés à l’aérodrome, selon Ouest-France, « l’un pour développer une activité de parachutisme, l’autre d’ULM », deux activités que ne souhaitait pas le maire de la ville. Ce dernier, Pierre Pavis, « n’exclut pas à l’avenir de revendre une partir des terrains à des privés tout en espérant recevoir des subventions pour le fonctionnement de l’aérodrome », l’activité aéronautique étant conservée « pour éviter tout risque de polémique avec les associations utilisatrices », précise le quotidien régional.
En 2012, le directeur de la CCI, Marc Esnault, expliquait la décision de vendre le terrain par la nécessité de faire des réductions budgétaires, avec un déficit annuel de l’aérodrome annoncé alors à 14.000 euros. La CCI précisait alors refuser de vendre l’aérodrome à un acquéreur dont l’objectif serait de fermer ce dernier, la CCI s’étant engagée par convention avec la DGAC jusqu’en 2030. En 2012, un projet d’air-parc avait été cité comme une autre hypothèse. ♦♦♦