Début 2014, la flotte des aéro-clubs comptait 2.302 avions. Parmi ceux-ci, les types les plus représentés sur 1.798 avions, se répartissaient en 755 Robin DR-300/DR-400 (soit 32% des 2.302 aéronefs), 359 Cessna (15%), 224 Piper (10%), 177 Jodel et dérivés (7%), 98 Rallye (4%), 32 Diamond DA-40 (1%), 27 Cirrus SR et 126 biplaces certifiés VLA (de l’AT-3 au Lionceau en passant par le P-2002). Ne sont pas comptés les quelques LSA volant sous laissez-passer.
Vu le coût des avions neufs, les appareils de « nouvelle génération » (matériaux composites) ne percent pas vraiment (Diamond et Cirrus). Ces dernières années, les biplaces de « nouvelle génération », motorisés Rotax, ont très faiblement augmenté en nombre, ne représentant pourtant que 5% de la flotte, tandis que les aéro-clubs enregistrent en moyenne 45% de leurs heures de vol dans le cadre de la formation (un paramètre en augmentation progressive, puisque passé de 40 à 45% en une dizaine d’années) avec environ 8.500 nouveaux élèves chaque année – un turn-over toujours aussi important.
Si l’on prend les chiffres début 2014, un tiers des clubs réalise moins de 500 heures de vol par an, deux-tiers des associations font moins de 1.000 heures de vol. 85% des aéro-clubs font moins de 2.000 heures annuelles, confirmant ainsi une prépondérance de « petits clubs » à côté d’une poignée de « gros clubs » dont certains dépassent les 7.000 heures de vol annuelles – 11 associations avaient ainsi dépassé la barre des 4.000 heures de vol annuelles en 2013 soit 11% de l’activité globale (550.300 heures annuelles) en aéro-club – des statistiques peu évolutives ces dernières années. ♦♦♦