Avec une trajectoire assez mouvementée après le dépôt de bilan d’Apex International, qui détenait entre autres la société Cap Aviation (ex-Avions Mudry), le sort des avions de voltige conçus jadis à Bernay a connu des hauts et des bas ces dernières années, avec quelques passages notamment devant la justice avec en face à face Guy Pélissier (CEAPR, ex-Apex) et Christophe Robin (à l’époque à la tête de Dyn’Aéro).
Les droits de production ont au bout du compte été récupérés par Dyn’Aéro – sans forcément avoir accès à tous les outillages de production… – avant que la société dijonnaise ne soit reprise par le groupe AK. Ce dernier, s’intéressant plus aux gammes MCR qu’aux Cap et CR, n’a pas souhaité assurer la navigabilité des Cap et a rendu les certificats des Cap à l’EASA.
Finalement, en mars 2014, c’est Aerodif (Darois) qui a repris les droits industriels et les certificats de type (TC, Type Certificate) pour tous les modèles de Cap, du 10 au 232, soit les Cap-10 et 10B, 20, 20L/S200, 21, 230, 231, 231EX, 232.Pour assurer le maintien en vol de cette gamme, Aerodif a décidé de relancer en septembre dernier la production de pièces détachées pour éviter les ruptures de stock des pièces « standard » tout en pouvant, sur « commande de petites séries sur devis », réaliser une « production exceptionnelle » de certaines pièces « moins courantes ». ♦♦♦