Après les centrales nucléaires survolées en France par des drones, c’est au tour des autorités américaines (FAA et FBI en tête) de se pencher sur la question. Ainsi, plusieurs pilotes de ligne ont confirmé avoir vu, à plusieurs reprises, un drone volant dans l’espace aérien de l’aéroport JFK à New-York, à une altitude estimée entre 2.000 et 3.000 ft.
La réglementation américaine impose une hauteur maximale de 400 ft et 8 km de tout aéroport tout en gardant le contact visuel avec le drone. Une collision aurait été évitée avec le passage d’un drone à quelques mètres seulement de l’aile d’un Boeing 737, sa détection par l’équipage du liner étant trop tardive pour pouvoir mettre en place une manoeuvre évasive.
Alors que c’est déjà le cas en France avec au moins le théorique d’une licence aéronautique, la Federal Aviation Administration (FAA) devrait imposer aux opérateurs de drones de détenir une licence de… pilote de drone avec un minimum d’une dizaine d’heures de vol de formation et de respecter des limitations dans le cas d’un usage commercial (400 ft maximum et VFR de jour uniquement). ♦♦♦