Deuxième partie de l’histoire des hydravions de chasse japonais durant la Dernière guerre.
Après la première partie, voici la seconde… Bernard Baeza achève ainsi l’histoire des hydravions de chasse japonais, une spécificité nippone qui ne résistera pas à l’épreuve du feu. Le premier volume s’achevait en avril 1943, le second poursuit la chronologie dans le Pacifique jusqu’à la fin des derniers bastions de l’empire.
Toujours richement illustré de photos peu ou pas connues, de profils en couleurs, ce document défriche des domaines rarement développés en langue française. Si les Mitsubishi A6M « Zero » transformés en hydravions sont connus, le lecteur découvre aussi le Kawanishi N1K1 Kyofu, baptisé Rex par les Américains, un chasseur développé spécifiquement sur flotteur. Le prototype décolle en mai 1942 mais son doublet d’hélice pour limiter le couple au décollage va connaître quelques problèmes techniques, imposant l’arrivée d’une hélice standard. Ce n’est qu’en juillet 1943 que les premiers modèles de série sortiront des chaînes d’assemblage.
Les différents hydravions de chasse seront trop peu nombreux et peu performants face à la chasse américaine. Mis à part le rayon de virage, A6M et NIK1 seront notamment surclassé par le Grumman Hellcat, sans compter le Vought Corsair ou les North American P-51D Mustang qui accompagnent les Boeing B-29 Superfortress.
Ce second tome s’achève sur une information peu connue, les essais par l’Aéronautique navale française d’un Nakajima A6M2 récupéré auparavant par les Anglais. L’appareil sera évalué lors de vols d’essais mais en septembre 1946, lors d’un tonneau lent à basse hauteur, l’appareil s’écrase tuant son pilote… De cette branche technique restée sans suite, il reste aujourd’hui un Kawanishi N1K1, restauré et exposé au National Museum of the Pacific War en Virginie. ♦♦♦
Illustrations © Lela Presse
– Les hydravions de chasse japonais au combat (2e partie), par Bernard Baeza, HSn°48 Avions, Editions Lela. 104 p. 17,50 €. En kiosques.