Note d’information du CNFAS sur le dispositif aérien lié au Tour de France.
Il y a quelques d’années, le SIA avait publié de multiples SUP-AIP quelques jours seulement avant le départ du tour cycliste, avec de nombreuses contraintes pour les pilotes – comprendre des ZRT. Désormais, les SUP AIP sont publiés avec un peu plus d’avance, ce qui est normal quand on sait que le périple du tour cycliste est décidé près d’un an à l’avance…
A l’occasion de la 104e édition du Tour de France cycliste (1er-23 juillet), la Conseil national des fédérations aréonautiques et sportives (CNFAS) a diffusé une note d’information destinée « à informer les clubs des fédérations du CNFAS des différentes dispositions ou dispositifs espace aérien mis en oeuvre ».
Avec une caravane publicitaire faisant le parcours 1h45 avant les coureurs, avec un certain nombre d’aéronefs à différentes altitudes (prises de vue, vols de liaison VIP, relais hélicoptères ou avions notamment dans les régions au relief accidenté), avec un trafic important sur les aérodromes à proximité immédiate des villes étapes, le tour cycliste génère une activité aéronautique importante. Le CNFAS recommande d’éviter le survol du Tour de France pendant les déroulement des épreuves afin de garantir la sécurité des vols.
Toutes les étapes sont retransmises en totalité et en intégralité, avec un dispositif aérien actif sur toutes les étapes. Ce dernier comprend deux hélicoptères Ecureuil évoluant à basse hauteur, avec deux autres appareils pour les relais des images, vers 2.500 ft/sol. Les liaisons VIP sont assurées par 5 à 6 hélicoptères volant à basse hauteur le long de la course. Plusieurs avions relais, en régime IFR et généralement au-dessus du FL085, complètent l’ensemble.
Les usagers aériens (hors dispositif…) doivent respecter les hauteurs minimales de survol des agglomérations et des concentrations de personnes. Ainsi, le survol des étapes n’est pas permis en dessous de la hauteur de 1.000 m (3.300 ft) par rapport à la surface. Le CNFAS estime « qu’il est raisonnable de ne pas s’approcher à moins de 500 m de distance horizontale du plan vertical de l’axe de la route empruntée par la course ».
Pour les étapes en zones de relief accidenté, ceci donne droit à la publication de SUP-AIP spécifiques. Sont concernées les étapes des 5 juillet (Vittel/La Planche des Belles Filles), 8 juillet (Dôle/Les Rousses), 3 juillet (Pau/Peyragudes), 14 juillet (Saint-Girons/Foix), 19 juillet (La Mure/Serre-Chevalier) et 20 juillet (Briançon-Izoard).
En résumé :
– pour toutes les étapes, pas de survol de la course sous 3.300 ft/sol et à moins de 500 m latéralement.
– pour les étapes en zone accidentée, consulter sur le site du SIA les SUP-AIP pour la publication de ZRT.
– attention : des notams peuvent être publiés en complément…
On pourra rajouter que les images diffusées en direct à la télévision à partir des caméras Wescam embarquées sous hélicoptères seront meilleures que celles pouvant être réalisées à partir d’aéronefs légers… Et mieux que de passer du temps devant la télévision, il reste de l’espace aérien pour aller voler ailleurs et l’on peut se passer du tour cycliste ! ♦♦♦
Lien vers le document complet du CNFAS