Un exemple de situation critique pour mettre en valeur les compétences non techniques qu’un pilote doit développer afin d’améliorer sa propre sécurité…
Infatigable, Alain Jamet poursuit son méthodique travail d’amélioration de la sécurité des vols en aviation légère. Après le défunt Institut pour l’amélioration de la sécurité en aviation (IASA), il officie désormais au sein de l’ISAL Instance de sécurité de l’aviation de loisir) dépendant de la Mission évaluation et amélioration de la sécurité (MEAS/DGAC).
Parmi les dernières productions mises en ligne sur le site « Vimeo DSAC », figure une vidéo abordant les compétences non techniques, un domaine sur lequel le milieu aéronautique français compte un certain retard par rapport aux pays anglo-saxons. Alors que les compétences techniques entraînent plutôt des dommages matériels, les compétences non techniques sont plus associées à des dommages corporels.
Il s’agit de prendre en compte des notions telles que la conscience de la situation, une exigence personnelle dans sa pratique, une bonne communication, une certaine relation aux autres, la prise de décision avant l’action, la gestion de la charge de travail et de l’éventuel stress, une connaissance de soi avec ses limites…
Réalisée en collaboration avec la FFPLUM et partant d’une situation réelle, vécue sur la plate-forme de Cessieu-La Tour du Pin, la vidéo de 7 mn 05 s analyse en détail un « incident » qui aurait pu se transformer en « accident » sans un « filet de rattrapage », en l’occurrence la radio bien que celle-ci ne soit pas obligatoire sur ce terrain. Et attendez bien les dernières secondes de la vidéo, au-delà du générique de fin, pour noter le concept d’assertivité ! ♦♦♦